Le gazon, tant qu’il est naturel se pose comme une vie supplémentaire à chouchouter pour le prioritaire. Suite à la création d’un espace de verdure, il faut réveiller ses sens d’entretien et agir correctement en faveur de la viabilité des graminées. D’une simple touche de nettoyage ou d’arrosage, un entretien peut conduire à des tâches plus complexes visant des qualités de jardinier ou même d’un architecte d’extérieur.
Le classique : un système d’arrosage efficace
L’hydratation efficace est le résultat d’un entretien de gazon régulier. Il est évident que le système d’arrosage joue un rôle primordial, mais il n’est pas à dissocier des facteurs qui perturbent l’assimilation de l’eau. Le premier facteur est la surabondance des mauvaises herbes qui accaparent l’eau. Vient s’ajouter en second, le sol trop compact constituant une vraie barrière à l’arrivée de l’eau aux racines. La compacité peut venir de la nature argileuse du sol ou du manque de binage. Un tel sol n’est pas simplement le fruit d’un mauvais drainage, mais est aussi le sujet d’une accumulation d’une stagnation.
La nutrition de la pelouse : la fertilisation
En dehors de l’hydratation, les graminées se développent également aux dépens d’une bonne nutrition. N’ayez crainte, un entretien régulier minimise l’apport d’engrais. Ainsi, la pelouse ne requiert une fertilisation que de manière annuelle si chaque jour il tire profit du sol pour tous ces besoins. Ce type d’entretien appelle également le terreautage entrepris pour corriger la structure du sol. Un autre procédé facile est aussi l’option mulching ou herbicyclage consistant à laisser les restes d’herbes coupées pour enrichir progressivement l’humus du sol.
Les résidus de végétaux : le défeutrage et scarification
Les plantes en se développant perdent ses racines, des feuilles et compagnie des pollutions externes ou des mauvaises herbes. Ces derniers s’accumulent et constituent une couche barrière aux échanges entre le sol et la partie aérobie. L’air et l’eau se stagnent ou se confinent à l’intérieur du sol. Au lieu de faire revivre les racines, ils favorisent la prolifération des bactéries, des gîtes larvaires d’insectes ravageurs, conduisent à la putréfaction. Ainsi, le défeutrage et scarification consiste à passer une herse ou un râteau à 1 à 2 cm de profondeur.
Le problème de sol : Aérer ou rouler le gazon
Le sol viable pour les graminées, au sein d’un microscope, s’affiche comme un ensemble de particule avec des espaces ou veines d’hydratations. Au fur du temps, ces derniers deviennent de plus en plus étroits, voire presque inexistants. On parle alors de sol compact et c’est souvent le cas d’un sol argileux. Les racines ne se développent plus et l’eau aura du mal à passer. Des petites carottes de terres seront alors à enlever pour décompacter. Dans le cas contraire, un sol sableux a une faible compacité. Les racines ont du mal à prendre de l’encrage pu au pire se déchausser. Il faut ainsi passer en rouleau le sol. C’est une technique au préalable des mises en œuvre de gazon où le terrain est nu, mais se pratique également en sol recouvert.